De Macron à Le Maire, certaines personnalités politiques se sont fait un nom en 2014. Elles se sont retrouvées à la Une d’une année riche en actualité.
L’année 2014 a quelque chose de particulier pour ces personnalités, commente le site huffingtonpost.fr aujourd’hui. En quelques semaines, durant l’été, le parcours d’Emmanuel Macron a subitement évolué. Conseiller de François Hollande depuis 2012, l’ancien banquier de chez Rothschild a quitté son poste en juin 2014. Mais son retrait de la scène politique fut bref puisque le coup d’éclat d’Arnaud Montebourg a forcé le président de la République et le premier ministre à remanier le gouvernement.
Gérald Darmanin, deuxième révélation de 2014, était, lui, conseiller de David Douillet de 2009 à 2012, puis élu député du Nord, la même année. Après avoir ravi la mairie à la gauche, ce proche de Xavier Bertrand a été choisi par Nicolas Sarkozy pour être le porte-parole de sa campagne.
David Rachline, le jeune maire Fréjus incarne aussi, lui, une année faste pour le Front national. Il est devenu, en septembre, le benjamin du Sénat après avoir remporté l’une des onze villes tombées dans l’escarcelle du FN au mois de mars. Elu sénateur du Var, il est l’un des deux premiers parlementaires du parti d’extrême-droite de l’histoire du Palais du Luxembourg.
Thomas Thévenoud, lui, a perdu ses illusions. Elu député de Saône-et-Loire en 2012, il incarne la nouvelle génération du parti socialiste qui espère obtenir rapidement des responsabilités. Mais 2014 restera l’année de la lumière puis de l’ombre. La consécration est venue fin août avec sa nomination comme secrétaire d’Etat au commerce extérieur. Il n’y est resté que 9 jours, le temps que tous ses déboires avec les impôts et autres administrations ne s’étalent dans la presse. Il continue de siéger à l’Assemblée nationale.
Bruno Le Maire, lui, est la figure de proue de la nouvelle droite. C’est le perdant le plus heureux de l’année 2014. Rival de Nicolas Sarkozy pour la présidence de l’UMP, l’ancien ministre de l’Agriculture a acquis en trois mois une notoriété qu’il n’avait pas atteinte en quatre ans au gouvernement.