La présidente du Front national s’est déclarée "opposée à la torture", ce matin, sur LCI. Elle s’est ensuite défendue de ses détracteurs.
Marine Le Pen s’est défendue de ses détracteurs, arguant que "cette politique est utile à certains" en faisant référence au PS et à l’Élysée. Elle a profité de la polémique née de ses propos initiaux pour mettre en cause l’Otan en déclarant que les Etats-Unis, la nation dirigeante selon elle, "ont pratiqué la torture de manière industrielle".
Hier matin, Le Pen avait justifié le recours à la torture avant de revenir sur ses propos. Elle avait dit qu’il pouvait parfois être "utile de faire parler" sous la torture.
Interrogée sur le rapport américain détaillant des sévices infligés par la CIA à des suspects de terrorisme, l’eurodéputée a déclaré : "Moi, je ne condamne pas"."Sur ces sujets-là, il est assez facile de venir sur un plateau de télévision pour dire : hou la la ! C’est mal", a lancé Mme Le Pen.
"Il peut y avoir des cas, permettez-moi de vous dire, quand une bombe -tictac tictac tictac - doit exploser dans une heure ou deux et accessoirement peut faire 200 ou 300 victimes civiles, où il est utile de faire parler la personne" et d’avoir recours à la torture, avait jugé Marine Le Pen.