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La campagne à la présidence de l’UMP s’est achèvée jeudi soir. Durant cette dernière journée, quelques candidats se sont démarqués.
Alors que l’élection du président de l’UMP commence ce samedi, 3 candidats avaient usé leurs dernières cartouches, commente le Figaro.
"Samedi soir, il peut ne plus y avoir d’UMP si Nicolas Sarkozy est élu ", avait mis en garde le candidat Bruno le Maire jeudi sur RTL, "Nous aurons un autre parti.", a-t-il lancé. Toutefois, il reste confiant et pense "que la victoire est à portée de main."
Il avait d’ailleurs indiqué, "les militants ont compris l’enjeu de cette campagne et ce pourquoi ils vont voter samedi. Est-ce qu’on garde l’UMP en la rénovant en profondeur, c’est ce que je propose, ou est-ce qu’on met fin à l’UMP, c’est ce que propose Nicolas Sarkozy ?" Et le député de l’Eure de poursuivre, "je suis persuadé qu’une majorité de militants veut garder l’UMP et la rénover en profondeur, parce qu’ils ont parfaitement conscience que vu l’urgence politique et économique du pays, l’urgence est de se tourner vers les Français. On n’a pas une minute à perdre à adopter de nouveaux statuts, réfléchir à l’avenir de l’UMP, essayer d’inventer un nouveau nom."
Hervé Mariton a, quant à lui, invité à "voter utile" pour " peser" dans l’organisation du parti.
Lors de l’ultime réunion publique avant le vote des adhérents, Nicolas Sarkozy a annoncé « Ensemble, construisons le parti de la France, de la France qui ne veut pas disparaître, qui veut continuer de peser, d’incarner, d’agir ! Je vous propose de construire le parti de l’espérance ». A Nîmes, il a également promis « J’irai partout où je pourrai convaincre, quelles que soient les oppositions et quels que soient les risques ».