sipa - jean-pierre jouyet
Fin de la série Jouyet-Fillon. Le secrétaire général de l’Elysée ne sera pas remplacé.
Selon Le Figaro, le gouvernement a couvert le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, sur lequel la droite s’acharne en demandant la démission.
Face à l’ampleur de la polémique, le premier ministre, Manuel Valls a affiché sa solidarité envers le numéro deux de l’Elysée, face aux photographes en train de plaisanter avec Jean-Pierre Jouyet dans le vestibule du palais de l’Elysée, à la fin du conseil des ministres.
Par la suite, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a rapporté que l’affaire n’a pas été évoquée lors du conseil, auquel Jean-Pierre Jouyet assistait comme chaque semaine. "Il est secrétaire général de l’Elysée et il le reste", a déclaré le porte-parole du gouvernement, lors du compte rendu de la réunion à la presse. "La justice est saisie et elle fera son travail, cela concerne d’abord l’UMP." "Ce n’est pas le problème de Jean-Pierre Jouyet, c’est un problème lié à des histoires ou des financements."
Ségolène Royal, connaissant Jean-Pierre Jouyet depuis 35 ans, a déclaré que le secrétaire général, qui est aussi un ami proche de François Hollande, avait la solidarité des membres du gouvernement. "C’est un homme qui a des valeurs et voilà il avance, il est au travail sereinement", a dit la ministre de l’Ecologie à la presse, l’invitant à "passer à d’autres sujets". "Les Français sont quand même un peu surpris du temps passé sur des sujets qu’ils ne comprennent pas bien, les polémiques violentes qui sont incompréhensibles alors qu’il y a tellement de choses importantes à faire", a-t-elle dit.