François Hollande/SIPA
En visite d’Etat au Canada, François Hollande a annoncé dimanche la détermination des deux pays à s’unir dans une même politique concernant le réchauffement climatique.
François Hollande effectue une visite d’Etat de trois jours au Canada et à son arrivée dimanche, il a déclaré que la France et le Canada étaient prêts à "agir ensemble" sur les enjeux de l’environnement et du climat. Par rapport aux "grands défis" internationaux, "et j’y ajoute le défi climatique, la France et le Canada ont décidé d’agir ensemble pour le bien de leur propre pays mais aussi pour le bien de la planète, car c’est ce qui nous anime le Premier ministre canadien et l’ensemble des autorités françaises", a annoncé le chef de l’Etat sur le récit de 20 Minutes. Le président de la république était accompagné du Premier ministre canadien Stephen Harper à Banff, une petite localité située à l’ouest de Calgary où il a débuté son déplacement.
Lors de sa prise de parole, Stephen Harper a répondu : "vous jouez un rôle majeur sur la scène internationale, pendant les crises de sécurité, de pandémie et la lutte contre les changements climatiques, nous reconnaissons tous ici votre position personnelle et votre position comme pays leader dans le monde". Il s’agit en effet de déclarations consensuelles qui permettent de déterminer la position du Canada étant traditionnellement en retrait dans la lutte contre le réchauffement climatique. Notons que ce pays s’est retiré du protocole de Kyoto en 2011 et Stephen Harper n’avait pas assisté en septembre au sommet sur le climat organisé à New York, lors de l’Assemblée générale de l’ONU.
Avec l’organisation en décembre 2015 de la prochaine Conférence climat (COP21) à Paris, François Hollande, quant à lui, se présente en pointe dans ce combat. Dans son rapport alarmant sorti dimanche, le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) émet un doute sur la capacité de la planète à limiter à moins de 2 degrés la hausse générale des températures, ce qui signifie diminuer d’au moins 40% les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030.