Le parti socialiste enregistrait une baisse de 60% des recettes de cotisation par rapport aux prévisions au 31 juillet 2014. Les régions sont particulièrement concernées.
Avec des défaites électorales en série, un président impopulaire, un parti décomposé ou encore l’affaire Théveonud, 2014 est une année noire pour le PS, commente Europe 1 aujourd’hui. Cet état des choses semble se répercuter sur les militants qui quittent le parti en masse, et les recettes liées aux cotisations baissent dangereusement.
Le PS escomptait 2 300 000 euros de recettes d’adhésion dans ses prévisions pour 2014. Or, au 31 juillet, les comptes étaient seulement à 530 369 euros, soit 60% de déperdition. A cette époque de l’année, c’est du jamais vu. A ce rythme, on peut s’attendre à des recettes de 50 à 60% inférieures aux prévisions de départ, sur l’année entière. Ces premiers chiffres datent d’avant le remaniement et d’avant l’affaire Thévenoud.
Une quinzaine de fédérations régionales ont été sondées par Europe 1. L’hémorragie est générale. La fédération du Nord, l’une des plus importantes, comptait jusqu’à présent 9 000 cartes. Elle espère désormais en garder 8 000 à la fin de l’année. A Dunkerque, la moitié des adhérents sont partis. Même chose en Charente-Maritime, dans l’Isère et en Gironde. Dans le Rhône, on prévoit 500 adhérents perdus sur 4 000.