La réunion, où les invités sont triés sur le volet, rassemble chaque année dans la station de ski suisse les grands décideurs économiques du monde, rappelle Le Figaro aujourd’hui. La concentration au mètre carré de patrons de multinationales et dirigeants d’institutions internationales est très forte, il y a de nombreux banquiers également, le tout fait de Davos une vitrine du capitalisme mondial.

Les dirigeants britanniques et allemands sont abonnés à ce rendez-vous, tandis que les chefs de gouvernement français sont moins « fans ». Nicolas Sarkozy ne s’y était rendu qu’en 2010, après la crise financière, et y était revenu en 2011.

François Hollande, en mai 2012, était encore dans l’esprit de son discours du Bourget pendant la campagne et avait boudé Davos. La France y était représentée en 2013 par Fleur Pellerin alors en charge du Commerce extérieur. C’est Pierre Moscovici, alors ministre de l’Economie, qui a fait le voyage en Suisse en janvier 2014.

Le chef de l’Etat entend visiblement défendre la politique économique de la France devant l’élite économique en se rendant à son tour à Davos. Il a réuni dimanche dernier à l’Elysée un Conseil de l’attractivité, pour lequel il avait invité 25 grands chefs d’entreprise internationaux. Les résolutions de la réunion devraient être communiquées demain dans le cadre d’une communication en conseil des ministres.