Lors des élections sénatoriales de dimanche, la droite a repris la majorité au sein de la chambre haute. Si le FN fait son entrée en remportant 2 sièges, le PS en perd 24.
Dimanche 28 septembre, la moitié des sièges du palais du Luxembourg était à pourvoir. A la fin de journée, la droite a récupéré la majorité qui était détenue par le Parti Socialiste depuis 2011. "La droite républicaine a dépassé d’au moins 12 sièges le seuil de la majorité absolue au Sénat ", note le JDD, dimanche dans la soirée.
De son côté, la gauche essuie une troisième défaite électorale en six mois, les municipales en mars et les européennes en mai. Pour ces élections sénatoriales, le PS a remporté 8 sièges et perdu 24. Face à cette défaite, Jean-Christophe Cambadélis lance « Ce n’est que l’effet mécanique des résultats des élections municipales ». Pour l’actuel Ministre délégué au Parlement, la droite est " dans la fourchette moyenne ou moyenne basse par rapport à ce qui avait été annoncé par certains à l’UMP ». Il ne s’agit pas d’" un triomphe de la droite", a-t-il annoncé pour relativiser la situation.
Les résultats, pas encore définitifs, révélés par le Journal le Monde dans la soirée du dimanche :
- L’UMP a remporté 23 sièges et en a perdu 11. Le parti dispose ainsi de 145 sièges au sein du Sénat
- L’UDI a remporté 8 sièges et perdu 2, ce qui leur fait 38 sièges en tout
- Le Parti socialiste a remporté 8 sièges mais en perd 24. Il leur reste donc 112 sièges
- Le groupe RDSE a perdu 7 sièges et ne conserve que 12 sièges
- Le PCF a perdu 3 sièges, ne disposant ainsi que de 18 sièges
- EELV reste stable avec 10 sièges
Après le vote des grands électeurs de ce dimanche, le palais du Luxembourg élira son nouveau président mercredi, en séance publique par un vote à bulletin secret. "Si la majorité absolue des suffrages exprimés est nécessaire aux premier et deuxième tours, la majorité relative suffit en cas de troisième tour", précise le JDD qui cite Jean-Pierre Raffarin et Gérard Larcher comme favoris à ce poste.