Le Parti socialiste a perdu la majorité au Palais du Luxembourg, en faveur de la droite. Le Front national fait son entrée dans cette chambre parlementaire et l’UDI-UC est aussi en progression.
Le malheur du Parti socialiste fait le bonheur de tous les partis, du centre à l’extrême-droite. Les sénatoriales partielles se sont déroulées hier, dimanche 28 septembre.
Après les municipales et les européennes, la majorité gouvernementale a connu un 3ème revers électoral en un peu plus de 6 mois.
Stéphane Ravier dans les Bouches-du-Rhône et David Rachline dans le Var entrent au Sénat. Ce sont les premiers élus du Front national à obtenir un poste dans cette chambre parlementaire.
Les centristes font eux aussi un grand bond en avant avec 10 nouveaux sièges pour arriver à plus de 40 sénateurs pour le groupe UDI-UC. Son président François Zochetto s’est félicité d’une "forte progression. Cette victoire est une première étape. Désormais il nous faut oeuvrer pour que le Sénat retrouve son rôle plein et entier."
Les victoires des centristes de l’UDI contribuent à aider l’ensemble de la droite de prendre la majorité au Sénat. Ajoutées aux nouveaux sièges remportés par l’UMP, en tout, ce sont 16 élus supplémentaires à droite qui pourrait obtenir une majorité de plus de 10 sièges.
Quant à la gauche, qui admet la défaite, la volonté est de la minimiser. Les responsables socialistes ont lancé "il n’y a pas de vague bleue" ou encore "ce n’est pas la Bérézina annoncée". Les socialistes avaient mené la gauche à leur première victoire au Sénat en 2011, mais perd la majorité ce dimanche.
Le leader du PS, Jean-Christophe Cambadélis, a comenté l’entrée du FN au Sénat : "Je le regrette, je le combats, mais je le constate, parce que c’est comme cela que se passent les élections sénatoriales".