Les premiers échos des élections sénatoriales qui se déroulent ce dimanche font état d’une débâcle de la gauche. Leurs sièges au palais du Luxembourg tomberaient aux mains de la droite…
Une grande partie des 178 sièges seraient sur le point de revenir à la droite. Le Sénat devrait rebasculer à droite ce dimanche, lors du renouvellement de la moitié des sièges de la Haute assemblée, ce qui constituerait le troisième revers électoral de la gauche cette année, après les municipales et les européennes. La gauche est de plus en plus en mauvaise posture. Les mauvaises langues sont même allées jusqu’à dire que François Hollande risque de ne pas finir son mandat, à l’instar du journaliste Laurent Delahousse qui a abordé le sujet avec Nicolas Sarkozy, invité sur le plateau de France 2 il y a une semaine.
"C’est une Bérézina", a commenté à l’AFP ce midi un ténor socialiste au Sénat au vue des premiers résultats. La gauche subit un vote de sanction de la part des grands électeurs.
Les premiers résultats de dimanche à la mi-journée, montrent que la gauche est en train de perdre ses sièges au profit de la droite, y compris en Corrèze, alors qu’elle n’a que six voix de majorité dans la Haute assemblée. Les résultats à la mi-journée portent sur le premier tour dans les départements qui n’élisent qu’un ou deux sénateurs et où le vote se déroule au scrutin majoritaire.
L’UMP espère reconquérir 10 à 30 sièges, où la gauche n’a que quatre sièges de plus que la majorité absolue. L’estimation serait d’un gain de 20 à 30 sièges pour la droite.