Illustration-France-tribunal/SIPA
Sylvie Andrieux, la députée exclue du PS en 2013 pour détournements de fonds publics a écopé de 4 ans de prison dont 3 avec sursis.
Parce qu’elle aurait distribué 700 000 euros de subventions régionales à des associations fictives à des fins électoralistes, Sylvie Andrieux se trouve dans de beaux draps. Exclue du parti socialiste après sa condamnation en première instance dans un dossier de détournement de fonds publics, la députée des Bouches-du-Rhône "a été condamnée mardi à quatre ans de prison, dont trois avec sursis par la cour d’appel d’Aix-en-Provence." rapporte Le Figaro.
En plus de la prison, l’élue de Marseille est également condamnée à 100 000 euros d’amende avec cinq ans d’inéligibilité. La peine est plus loin que celle prévue par les réquisitions de l’avocat général, qui avait réclamé trois ans de prison, dont deux avec sursis, soit la peine de première instance.
Peu de temps après l’annonce, un des avocats de l’accusé s’est hâté pour annoncer que sa cliente déposerait un pourvoi en cassation. "Elle va se pourvoir en cassation. Elle fera valoir toute une série d’arguments qui n’ont pas été entendus par la cour, mais on reste confiant. Souvent, la cour de cassation dans ce type d’affaire envisage avec une grande sérénité les faits et le droit", a déclaré Me di Marino sur nos mêmes sources.
Sylvie Andrieux a été élue en 2012 à Marseille, dans la troisième circonscription des Bouches-du-Rhône en détrônant de peu Stéphane Ravier, le candidat du Front national. Une élection partielle serait-il prévisible à Marseille avant le renouvellement prévu en 2017 ? En effet, le code électoral stipule qu’aucune élection partielle ne peut se tenir dans les douze mois avant l’échéance des pouvoirs de l’Assemblée nationale.