Revenu sur la scène politique vendredi 19 septembre, l’ancien chef d’Etat, candidat à la présidence de l’UMP a pour ambition de proposer une "alternative" aux partis politiques traditionnels. Il compte aussi convaincre les électeurs du Front National, le parti mené par Marine Le Pen qui enchaîne les succès électoraux.
Nicolas Sarkozy, président de la République de 2007 à 2012, est entré en campagne pour la présidence de l’UMP. Dimanche, dans un entretien télévisé sur le plateau du Journal Télévisé de France 2, l’ancien chef d’Etat a exposé son projet.
Il a notamment expliqué que la politique avait changé et que les institutions actuelles n’étaient plus d’actualité. "Je suis venu pour créer les conditions d’une alternative crédible qui rassemble les Français bien au-delà des clivages habituels droite-gauche, centre-droite, écologistes-libéraux qui n’ont plus aucun sens. Notre modèle doit être complètement refondé."
Il répond là au Front national qui se propose comme une alternative au clivage gauche-droite, une dynamique décrite par Nicolas Sarkozy lui-même comme "élimé comme un tapis qui aurait trois siècles".
Plus tard dans l’entretien, il revient sur ce sujet et explique qu’il souhaite changer l’UMP en nouvelle formation qui rassemblerait .Nicolas Sarkozy qui a réaffirmé sa volonté de "reconquérir" les électeurs attirés par un vote Front national.
D’ailleurs, il a abordé un argument important de la campagne frontiste, l’immigration. Il l’a commenté : "pas besoin d’être à l’extrême droite pour résoudre le problème".
Convaincre les électeurs du Front national semble important, car le parti a de plus en plus de succès et n’avait jamais obtenu d’aussi hauts scores que lors des dernières élections.
Si Nicolas Sarkozy veut créer un mouvement politique qui rassemblerait le pays, il lui faudra donc séduire aussi ceux qui ont voté pour le parti de Marine Le Pen.