L’interview télévisée de Nicolas Sarkozy a été rapidement commentée. L’ancien chef de l’Etat qui veut rassembler autant que possible ne semble pas avoir convaincu les politiciens d’autres bords.
Nicolas Sarkozy s’est exprimé dimanche soir sur le plateau du Journal Télévisé de France 2. L’ancien chef d’Etat a expliqué les raisons de son retour et a présenté son projet pour l’UMP dont il est candidat à la présidence.
Cet entretien a été rapidement critiqué par les politiciens centristes et de gauche. Yves Jégo, président par intérim de l’UDI a déclaré sur le plateau de BFMTV : "J’ai vu un homme blessé de ne pas avoir pu s’exprimer pendant deux ans. Mais sur le fond, je pense que ça n’apporte rien aux Français."
Réagissant au commentaire de Nicolas Sarkozy assurant qu’il ne se voyait pas comme l’homme providentiel, Yves Jégo s’insurge : "alors qu’il ne s’auto-proclame pas chef de l’opposition."
Du côté de la gauche, Jean-Christophe Cambadélis, premier secrétaire du Parti socialiste a lui répondu à Nicolas Sarkozy en lui proposant un débat si celui-ci est élu président de l’UMP.
Pour le Front national, évoqué aussi par Nicolas Sarkozy qui a expliqué qu’il irait à la conquête de ses électeurs, Jean-Marie Le Pen s’est exprimé : "il a mis un grand uniforme, mais il ne se rend pas compte qu’il monte sur le Titanic."
Dans le camp de Nicolas Sarkozy, l’ancien ministre Brice Hortefeux a déclaré dimanche ne pas être favorable "à titre personnel" à la tenue de débats publics entre les candidats à la présidence de l’UMP, l’ancien chef de l’Etat, Bruno Le Maire et Hervé Mariton.