Le ministre de l’économie n’y est pas allé par quatre chemins pour décrir la situation dans laquelle se trouve la France. Le successeur de Montebourg préconise les réformes pour remonter la pente.
« Il n’y a pas d’autre choix qu’avancer, agir pour réformer l’économie », tels sont les propos d’Emmanuel Macron rapportés aujourd’hui par le site 20minutes.fr. La France est « malade » comme en témoigne « le chômage de masse » dont elle souffre « depuis plusieurs années ». Le pays n’a d’autre choix que de se réformer, a estimé aujourd’hui le ministre de l’Economie au micro d’Europe 1.
"L’impopularité qui est la nôtre, il ne faut pas se cacher derrière son petit doigt, c’est une impopularité due au manque de résultats. Pourquoi ? Parce que sans doute on n’est pas allés assez fort et assez loin les deux premières années, parce qu’on n’a pas réformé et parce qu’on paye cash, si je puis dire, une décennie perdue", a-t-il déroulé.
« La France est malade, elle n’est pas bien » a-t-il insisté. « Il faut nommer la situation dans laquelle on vit », a-t-il lancé. Une loi pour relancer la croissance est dans l’air, d’après le ministre, elle sera « présentée avant la fin de l’année et débattue au Parlement en début de l’année prochaine ».
Les professions réglementées ne seront touchées que dans une « petite partie » par cette réforme, a expliqué Emmanuel Macron qui veut se démarquer de son prédécesseur Arnaud Montebourg et sa promesse bien dite, mais irréalisable : « Dire que cela rendra 6 milliards d’euros de pouvoir d’achat aux Français, c’est une illusion », a-t-il prévenu, avant de conclure : « On ne va pas résoudre les problèmes des Français en sacrifiant les notaires et les pharmaciens ».