Le ministre de l’Intérieur se veut rassurant sur le combat de la France contre le jihadisme au cours d’une coalition internationale concernant l’état islamique à Paris.
La France agit aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays contre la poussée des jihadistes de l’Etat Islamique. "Nous agissons à l’intérieur avec la loi qui sera présentée (lundi) à l’Assemblée nationale, à l’extérieur en essayant de faire en sorte que la poussée de Daech (l’État islamique) en Irak et en Syrie soit stoppée", a mentionné le ministre de l’intérieur sur le plateau de France Info.
"Plus de 900 ressortissants français sont engagés dans ces opérations". Toujours selon Bernard Cazeneuve, ceux qui rentrent de ces situations représentent un risque. "Cette violence fréquentée sur le théâtre des opérations en Irak et en Syrie (...), soit ça conduit à la mort physique (...), soit ils reviennent psychologiquement détruits", explique-t-il en tentant de rappeler que "le rôle de l’État, c’est de faire en sorte que 100 % de précautions soient prises" afin d’éviter d’éventuelles représailles.
Le ministre a d’ailleurs fait appel aux personnes qui répondent aux appels jihadistes par Internet. Ces sites de propagandes devraient être supprimés. "Le droit de tuer est un délit, ce n’est pas une liberté d’opinion", a-t-il affirmé. Malgré cela, il reconnaît que cette opération est très délicate. Un projet de loi pour la lutte contre le terrorisme va être débattu à l’Assemblée Nationale, lundi après-midi. Il touchera essentiellement l’interdiction de sortie des territoires pour les personnes soupçonnées de vouloir se rendre dans les états jihadistes.