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Le 5 septembre, les Etats-Unis ont confirmé avoir abattu le chef de guerre lors d’une frappe de l’armée américaine en Somalie, le 1er septembre. Le président français l’avait réclamé, selon Le Point.
Le chef suprême des islamistes somaliens shebabs, Ahmed Godane, a été tué par l’armée américaine, le 1er septembre, au cours d’une frappe, rappelle France TV Info aujourd’hui. C’est le président français François Hollande qui aurait ordonné son exécution, d’après Le Point dans son édition d’aujourd’hui.
L’hebdomadaire écrit : "Dans un pacte secret conclu fin 2012 entre Barack Obama et François Hollande, il était convenu que les États-Unis aideraient les Français à éliminer le chef sanguinaire des djihadistes somaliens". Ahmed Godane était d’ailleurs qualifié de cible de grande valeur (High Value Target, dans le jargon), comme l’a été Oussama Ben Laden.
Après l’échec du raid français contre les Shebabs, en janvier 2013, raconté par Slate Afrique, François Hollande avait donné l’ordre de le traquer. Et depuis, "la DGSE n’a jamais cessé une seconde de chercher Godane", indique Le Point.
Ainsi, lorsque les forces américaines ont localisé le chef des shebabs, le 31 août, une opération aérienne est lancée. "le président français a été averti de son succès probable" après l’assaut, raconte cette même source. La DGSE s’est, de son côté, refusé à tout commentaire auprès de l’hebdomadaire : "Nous ne confirmons ni ne démentons nos activités réelles ou supposées".