Le gouvernement Valls II, dévoilé le 26 août, compte 16 ministres et 17 secrétaires d’Etat (9 hommes et 8 femmes). Parmi ces derniers, cinq sont des nouveaux venus. Qui sont ceux qui ont refusé d’y intégrer ?
Manuel Valls a dévoilé son nouveau gouvernement, formé à la demande de François Hollande, après les critiques d’Arnaud Montebourg, appuyé par des anciens ministres qui ont refusé de participer au gouvernement. Zoom sur les refus que Manuel Valls a du essuyer avant de parvenir à constituer son "gouvernement de clarté" exigé par le Chef de l’Etat.
François Lamy
L’ancien ministre délégué à la Ville, du temps de Jean-Marc Ayrault a refusé la proposition de Manuel Valls, comme le rapporte Le Monde. Le député PS a déclaré : "Ce n’est pas une question personnelle, mais comme j’ai cru comprendre que le gouvernement ne devait avoir qu’une seule ligne, j’aurais peur de poser plus de problèmes dans quelques mois que de solutions".
Frédéric Cuvillier
Frédéric Cuvillier a refusé de poursuivre sa mission de secrétaire d’État aux Transports au sein du nouveau gouvernement. Dans un communiqué, il précise que "la mise en place d’une véritable politique maritime intégrée (…) nécessite une volonté politique forte et une capacité d’action pleine et entière. Dans la configuration qui m’a été proposée, j’estime ne pas disposer de cette capacité d’action et de l’autonomie nécessaire à la réussite d’une politique cohérente…", rapporte Politis.fr.
Jean-Vincent Placé
Si son nom circulait parmi les potentiels ministrables, l’élu EELV a manifesté son refus de participer au nouveau gouvernement sur Twitter : "Les conditions pour la participation d’écologistes ne sont pas réunies". "Je souhaite évidemment la réussite du gouvernement de la France", a-t-il précisé.
Jean-Michel Baylet
Jean-Michel Baylet, président du PRG, a refusé d’entrer dans le gouvernement Valls II. "J’ai considéré que je devais continuer mon travail à la tête du Parti Radical de Gauche. D’autres perspectives s’ouvriront pour des postes régaliens", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Robert Hue
Dans un communiqué, Robert Hue explique que "ni la ligne politique proposée au nouveau gouvernement, ni sa composition n’étaient de nature à permettre, en tout état de cause, notre participation pour agir dans le sens d’une inflexion sociale nécessaire". Le président du Mouvement unitaire progressiste a aussi déclaré avoir eu l’occasion, "à plusieurs reprises", de discuter avec le Président et le Premier Ministre.