Mélenchon a renoncé à la direction du Parti gauche pour pouvoir écrire un livre. L’ancien candidat à la présidentielle ne se retire pas de la scène politique, mais souhaite uniquement prendre du recul.
L’annonce officielle de Jean-Luc Mélenchon est sortie ce vendredi. Le codirecteur du Parti de gauche n’assurera plus son rôle de chef de file du mouvement à compter de ce jour. Contrairement aux rumeurs, le codirecteur du Parti de gauche n’abandonne pas le "combat" politique. "Pour moi, ce n’est pas de me mettre en retrait, c’est m’utiliser autrement", a-t-il lancé. En outre, le secrétaire national du Parti de gauche Alexis Corbière de préciser que "Mélenchon ne se retire pas du jeu politique, il va très bien", propos relayés par Le Figaro. Toutefois, le leader du Front de gauche mettra en place une direction collégiale.
L’eurodéputé a précisé qu’il n’y avait ni crise ni autre chose malgré les tensions qui règnent avec les communistes. A ce propos, Mélenchon a décidé d’arrêter la direction du parti pour préparer un livre prévu sortir au mois d’octobre. Cet ouvrage lui permettra de revoir les idées fondamentales de son programme de la présidentielle comme la VIème république.
Il s’agit en outre pour Mélenchon de prendre du recul pour sauver le Front de gauche au bord de l’implosion : "Il n’a plus rien à gagner à aller s’engueuler avec les communistes", rapporte son entourage dans Le Figaro. En effet, le Parti de gauche et les communistes ne partagent pas les mêmes avis sur la conduite à tenir à l’égard du parti socialiste. Notons-le, "Jean-Luc Mélenchon rêve et milite pour un rapprochement avec Europe-Écologie pour construire une alternative politique de gauche", comme le précise Le Figaro. Une réunion prévue se tenir au début du mois de septembre entre le PCF et le PG et les composantes principales du Front de gauche aurait pour objectif de tenter une dernière fois de recoller les morceaux.
Cette décision de Mélenchon soutient également son idée de limiter sa présence médiatique et ce, afin "d’organiser son silence pour mieux faire émerger ses idées", raconte un de ses proches sur les mêmes sources. Depuis l’aveu de son coup de fatigue, le chef de file de la gauche avait émis une volonté de s’éloigner de "la course médiatique et la tambouille politicienne", annonce qu’il a faite dans les médias. . "J’ai besoin de dormir, de bayer aux corneilles", déclarait-il en juillet dans le magazine Hexagones, suite aux deux lourdes déceptions aux élections municipales et européennes.