Le premier ministre a affirmé ce matin sur RMC que le calendrier de la réforme territoriale était maintenu. Manuel Valls n’a donc pas pris en compte l’avis des sénateurs radicaux de gauche et communistes.
Le premier ministre a donné aujourd’hui une interview à RMC dont le contenu a été relayé par Le Figaro. Manuel Valls a affirmé que le calendrier de la réforme territoriale était "plus que jamais" maintenu, alors que les sénateurs radicaux de gauche et communistes ont réclamé hier un référendum sur la question.
"Cette réforme va se faire, et elle doit se faire (...) malgré tous les conservatismes", a assuré le premier ministre en précisant que "ce texte sera en permanence inscrit à l’ordre du jour du sénat au mois de juillet, et s’il le faut au mois d’août". Les élus sont prévenus : "Qu’une majorité de sénateurs veuille bloquer une réforme qui est attendue, demandée, qui est nécessaire, ça n’est pas possible (...) nous ne céderons à aucune menace", a-t-il martelé.
Une motion pour exiger un référendum sur le projet du gouvernement de censure a été déposée mardi par les sénateurs radicaux de gauche et communistes, ce qui laisse profiler un nouveau retard pour le débat parlementaire. Manuel Valls a également précisé qu’il pourrait y avoir "moins de treize régions" : "les parlementaires travaillent sur un certain nombre de modifications possibles (...) la carte peut être modifiée concernant la région Poitou-Charentes ou la région Limousin, les débats sont ouverts", a-t-il ajouté.
Le projet soumis au parlement en prévoit un maximum de 14 régions, ainsi que la fusion des régions Poitou-Charentes, Limousin et Centre. "Je ne reculerai pas, nous ne reculerons pas, sur la suppression des conseils généraux à terme", a ajouté le locataire de Matignon.