Le nom du successeur de Jean-François Copé sera connu fin novembre d’après Europe 1. Les militants choisiront le président du parti par vote électronique.
Ce sont les responsables du mouvement qui ont diffusé l’information selon Europe 1. Les militants seront appelés à désigner le successeur de Jean-François Copé à la présidence du parti le 29 novembre. Dans le cas où un second tour est nécessaire, celui-ci aura lieu le samedi suivant, le 6 décembre. Les dates ont été arrêtées par un bureau politique du parti tenu en fin de journée à son siège, rue de Vaugirard à Paris. Englué dans l’affaire Bygmalion, Jean-François Copé, l’ancien président de l’UMP a dû démissionner de ses fonctions le 27 mai.
Il faut adhérer ou renouveler son adhésion avant le 30 juin, stipulent les statuts de l’UMP, pour pouvoir participer au vote. Le mouvement compte actuellement 130 00 adhérents. Toutefois, la Haute Autorité présidée par la juriste Anne Levade, pourrait décider d’étendre le corps électoral à tous les inscrits au 31 décembre de l’année dernière, ce qui représente environ 251 000 votants, auxquels s’ajouteraient les nouveaux adhérents inscrits au 30 juin.
Il reste donc un peu de temps aux prétendants à la succession de Copé pour tirer des leçons de l’affaire Bygmalion qui a causé la chute du président démissionnaire. En outre, celui-ci a mis des mois pour se débarrasser de l’étiquette de "président contesté de l’UMP".
Par son activisme, a néanmoins tenté de redresser la barre en affichant son opposition au mariage pour tous et en présentant un contre-programme sur la compétitivité. Copé a également appelé à un vote d’une motion de censure contre la politique du gouvernement et critique la "solitude" de la France dans la guerre au Mali.