Selon l’Elysée, le président consultera les partis représentés au Parlement sur la réforme de la carte territoriale en France à partir du 14 mai.
Lors de son intervention sur BFMTV, François Hollande avait annoncé l’accélération de la réforme territoriale avec l’éventuel report des élections régionales et départementales de 2015 à 2016. Un redécoupage qui supprimerait les départements, diminuerait de moitié le nombre de régions que compte la France et impliquerait la disparition des conseils généraux.
Pour évoquer cette réforme, le président recevra donc les responsables de 13 partis : Parti socialiste, Parti radical de gauche, Europe Ecologie-Les Verts, Parti communiste, Parti de Gauche, Mouvement unitaire progressiste (MUP), Mouvement républicain et citoyen (MRC), UMP, UDI, Nouveau Centre, Modem, Debout la République et Front national.
"Le président de la République va engager des discussions pour savoir quelles peuvent être les conditions d’un travail de fond sur cette réforme globale de nos territoires, de l’administration globale de nos territoires", avait annoncé Stéphane Le Foll, le porte-parole du gouvernement à la sortie du conseil des ministres. Cette consultation permettra d’établir "Un calendrier pour aller devant les électeurs ensuite avec une réforme territoriale qui puisse se mettre en œuvre de manière claire et transparente", a-t-il précisé.
Quant à l’idée de referendum prônée par les ténors de l’opposition, l’entourage de François Hollande de marteler que ce "n’est pas une hypothèse. Aujourd’hui, dans cette réforme il y a d’abord à définir les grands objectifs", "Vouloir le référendum, c’est ne pas vouloir la réforme".