Emmanuel Macron a été interrogé sur la situation sécuritaire en France à deux jours de la Fête nationale. Le gouvernement interviendra avec la plus grande détermination.
Durant une conférence de presse donnée à la fin du sommet de l’Otan à Vilnius (Lituanie), Emmanuel Macron a été interrogé sur la situation sécuritaire en France à deux jours de la fête nationale. En réponse, le chef de l’État a souligné que le calme est "revenu", mais qu’il restait vigilant. Pourtant, les autorités craignent de nouvelles émeutes durant les célébrations du 14 juillet, près d’une semaine après la vague de violences urbaines déclenchées par la mort de Nahel.
Ce fut une occasion pour le président de la République de lancer un avertissement. "Je le dis avec beaucoup de calme et de détermination, le calme est une condition à tout et le respect de l’ordre républicain (...) doit être respecté partout", a-t-il affirmé. Selon ses dires, s’il y a quelque débordement, ils interviendront avec la plus grande détermination pour que l’ensemble de "nos concitoyens puisse vivre dans le calme".
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a de son côté annoncé le déploiement d’un "dispositif exceptionnel" de 45 000 policiers et gendarmes pour prévenir tout incident lors de la fête nationale. Il a précisé que du 13 juillet au soir au 15 au matin, un total de 130 000 "policiers, gendarmes et agents" seront mobilisés, ainsi que 40 000 sapeurs-pompiers par nuit.
Dans tout le pays, sauf quelques exceptions, les bus et tramways s’arrêteront de nouveau plus tôt en soirée.
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