La dépense de consommation des ménages est stable (+0,0 % après +0,3 %). La formation brute de capital fixe (FBCF) se contracte à nouveau (–1,4 % après –1,2 %). Au total, la demande intérieure finale hors stocks contribue négativement à la croissance du PIB : -0,1 point, après +0,1 point au deuxième trimestre.
Enfin, le déstockage se stabilise quasiment et contribue à hauteur de -0,1 point à la croissance du PIB (après –0,6 point au deuxième trimestre).
La hausse de la production se stabilise
La production de biens et services augmente comme au trimestre précédent (+0,5 %). L’industrie manufacturière accélère : +2,3 % après +1,2 % au deuxième trimestre. La production des biens intermédiaires (+2,5 % après +0,8 %) et celle de l’automobile (+9,9 % après 5,3 %) y contribuent au premier rang. La production d’énergie diminue nettement (-3,1 %) après un deuxième trimestre stable (+0,1 %). La production de services décélère légèrement (+0,3 % après +0,4 %), le recul de la construction (-2,1 %) étant plus accentué qu’au deuxième trimestre (-0,7 %).
Accélération des échanges extérieurs
Le dynamisme des exportations résulte de la bonne performance des biens manufacturés (+3,9 % après +1,3 %), automobiles, biens intermédiaires et biens d’équipements y contribuant de conserve. Les exportations de services sont moins mal orientées (-1,8 % après -3,2 %).
Les importations se redressent (+0,4 %) après trois trimestres consécutifs de contraction. Le rebond est notable pour les biens manufacturés (+1,6 % après –2,5 %), particulièrement pour les biens intermédiaires et l’automobile, alors que les importations de services poursuivent leur baisse (-4,2 % après -3,5 %).
La consommation des ménages se stabilise
Les dépenses de consommation des ménages se stabilisent ce trimestre après une augmentation de 0,3 % au trimestre précédent. Le ralentissement de la dépense en biens (-0,3 % après +0,4 %) résulte de celui en biens de consommation (-0,7 % après -0,2 %), en automobiles (+0,3 % après +3,8 %) et en produits de l’énergie (–3,2 % après -1,5 %). La progression des dépenses en services est en revanche un peu plus soutenue qu’au deuxième trimestre (+0,5 % après +0,4 %).
L’investissement continue de se contracter
La FBCF totale se contracte un peu plus qu’au deuxième trimestre (-1,4 % après -1,2 %). Le recul est général : il concerne les entreprises non financières (–0,7 %), les administrations publiques (-0,9 %) et plus encore les ménages (-2,9 %), dont les achats de logements neufs continuent de se contracter.
Le déstockage se stabilise
Les variations de stocks contribuent pour -0,1 % à la croissance du PIB ce trimestre, après -0,6 % au deuxième trimestre. Le moindre déstockage d’automobiles et de biens intermédiaires contribue même positivement à la croissance d’ensemble.
Révisions
L’estimation de la croissance au deuxième trimestre de 2009 est confirmée à +0,3 %. Les révisions sur les trimestres précédents sont de faible ampleur. La révision la plus notable est celle à la baisse du quatrième trimestre de 2008 (de -1,4 % à -1,5 %).
Au deuxième trimestre, l’évolution de la FBCF est révisée de -0,3 point, contribuant pour -0,1 point à la révision de la croissance du PIB. Elle est compensée par une révision de sens inverse concernant la contribution du solde commercial (+0,1 point).