Illustration - SIPA
Gabriel F., le tueur de DRH, a été mis en examen pour "assassinats". Durant sa garde à vue, il est resté muet.
Le procureur de Valence a annoncé, ce samedi 30 janvier, que Gabriel F. a été mis en examen pour "assassinats". Le suspect est resté muet tout au long de sa garde à vue.
Dans la matinée de jeudi, cet ingénieur de 45 ans a semé l’effroi roi jeudi matin aux confins de la Drôme et de l’Ardèche en abattant une employée de Pôle emploi à Valence. Il a ensuite tué la DRH d’une entreprise où il avait travaillé.
Selon une source proche du dossier, la police a fait un lien avec le meurtre d’une autre responsable des ressources humaines, dans le Haut-Rhin, mardi dernier. Le suspect aurait aussi agressé un cadre RH dans le même département.
Selon Grand Est, les personnes visées dans le Haut-Rhin avaient travaillé pour une entreprise d’Eure-et-Loir où Gabriel F. aurait été licencié, dans les années 2000.
La procureure de la République de Colmar, Catherine Sorita-Minard, a indiqué que le corps sans vie d’une femme de 39 ans a été découvert dans sa voiture, mardi, sur le parking de son entreprise.
Selon les premiers éléments de l’enquête, la victime a été tuée par arme à feu. La victime, Estelle L., était DRH de l’entreprise Knauf. Son nom avait été diffusé sur les réseaux sociaux en 2018 avec le hashtag #BalancetonDRH.
Jeudi vers 08h30 (heure métropolitaine), le suspect est entré dans une agence Pôle emploi à Valence. Il a mortellement touché une femme de 53 ans, plongeant employés et visiteurs dans la peur.
"A priori, il n’avait pas un comportement agressif, jusqu’au moment où il fait feu avec une détermination réelle pour tuer", a dit le procureur de la République à Valence, Alex Perrin.
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Le magistrat est ensuite allé au Faun Environnement, en Ardèche. Le suspect a demandé à avoir un contact avec un cadre avant de faire feu sur une employée de 51 ans. Elle a été atteinte mortellement à l’abdomen et au visage.
"C’est un ancien salarié qui est venu se faire justice", a assuré à Philippe Fayat, délégué syndicat CFDT de l’entreprise. Le tireur avait fait l’objet d’un "licenciement individuel" en 2010.
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