La mère d’un enfant scolarisé en maternelle dans les Yvelines a été visée par une plainte pour "mise en danger de la vie d’autrui" à cause d’un mauvais test.
L’histoire finit dans une poste de police. Pour justifier que son fils était en bonne santé, une maman résidant dans les Yvelines s’est contentée d’un autotest maison. Or, le protocole appliqué dans les écoles le mois dernier imposait que celui-ci soit réalisé en pharmacie ou en laboratoire. Résultat : l’enfant, testé négatif, n’a pas été accepté en cours le 10 janvier dernier. De son côté, la maman a été convoquée devant la police après avoir été visée par une plainte déposée par l’école maternelle de son fils pour "mise en danger de la vie d’autrui".
La mère de famille a été "interrogée pendant plus de deux heures pour s’expliquer sur les faits", relate son avocate, maître Laure Ingouf qui dénonce une situation ubuesque. "Donc quand on vous refuse un enfant parce qu’il a un autotest et non un test réalisé en pharmacie alors que celui-ci est négatif et que le Premier ministre explique que c’est la même chose le soir-même, il faut aussi comprendre que pour les parents ça devient du grand n’importe quoi", a lâché l’avocate sur le récit de RTL. Interrogée sur le fait d’avoir saisi la justice pour une histoire de test, la directrice a refusé tout commentaire.
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