Sandrine G. a été jugée pour des faits commis en 2019. Cette gendarme de 53 ans a tiré sur son conjoint avec son arme de service.
Sandrine G. a comparu devant la Cour d’Assises de Saintes, en Charente-Maritime. Mercredi 9 mars, le tribunal a condamné cette gendarme des Yvelines à une peine de 8 ans de prison pour avoir tiré sur son compagnon. Sur le récit du journal Le Parisien, Actu.fr relate que l’avocat général a requis 13 ans à l’encontre de l’accusée, poursuivie pour tentative de meurtre, mais les faits ont été requalifiés par la cour en violences avec arme.
Au tribunal, la gendarme a expliqué que son geste était celui "d’une femme en souffrance". Elle a particulièrement exprimé son besoin d’affection et son parcours de vie complexe, puisque le 15 novembre 2015, Son mari, CRS installé à Vélizy-Villacoublay, avait mis fin à ses jours en se tirant une balle dans le cœur. Elle aurait commencé à boire régulièrement.
Elle est par la suite, sortie avec un homme, également militaire, mais le nouveau couple fait face à de grandes difficultés, puisque les disputes étaient régulières.
Dans la soirée du 8 novembre 2019, Sandrine G. a tiré à huit reprises sur son conjoint. Ce dernier a menacé de rompre en insultant les deux enfants de la gendarme. L’homme a été sauvé de justesse, mais il a été gravement touché. Effectivement, il a reçu 5 balles, provoquant aujourd’hui une grande infirmité.
Face à la cour, l’accusée a expliqué que son intention n’avait jamais été de tuer. Toutefois, son geste a résumé une accumulation de tensions, une lassitude d’injures régulières.
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