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Une femme de 26 ans est soupçonnée d’avoir étouffé, à l’hôpital André Mignot du Chesnay (Yvelines), l’un de ses jumeaux qui venait de naître. Elle a été mise en examen le jeudi 04 avril à Versailles.
C’est Le Parisien qui a révélé cette triste histoire. Le 4 août 2018, la jeune femme donne naissance à des jumeaux, une fille et un garçon. Dans la nuit du 16 août, alors que la maman et les bébés étaient encore à l’hôpital, la petite décède. Les médecins pensent de suite à une mort subite, et une autopsie a été réalisée. Celle-ci a révélé que le nourrisson s’est étouffé seul au lit. L’affaire a été classée, et sa mort a été déclarée par le parquet comme naturelle.
Le petit garçon est tout de suite placé, sachant que les autres enfants de la jeune femme le sont également. La mère de famille vit dans des conditions d’instabilité psychologique. Une source confie qu’elle est elle-même issue d’une famille "qui souffrait de graves problèmes et avait été placée dans son enfance alors que sa mère était alcoolique".
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Tout bascule le 22 décembre 2018 quand la mère de la jeune maman entre au commissariat du XIIe arrondissement de Paris. Elle avait reçu une lettre de sa fille sur laquelle cette dernière confesse avoir tué le nourrisson. La raison ? La peur de se confronter avec son compagnon violent (ils ne sont plus ensemble) qui ne voulait plus d’enfant.
"Elle explique que quand ses jumeaux sont nés, elle aurait envoyé des photos à cet homme. Mais lors d’une visite à l’hôpital, ce dernier se serait montré si furieux d’apprendre cette nouvelle qu’il en aurait même cassé son téléphone portable", raconte un informateur. "Et comme cet homme, à la fois craint et aimé, ne voulait pas de nouveaux bébés dans sa vie, cette femme aurait décidé de supprimer l’un de ses jumeaux", poursuit la source.
La suspecte vit dans un foyer pour femmes battues, et même si théoriquement elle est séparée de son ’homme’, leur relation semble perdurer. Le père en question, pour sa part, a été condamné violences sur son ex-compagne, et avec obligation de ne pas entrer en contact avec elle pendant 4 ans.
La mère de famille a été mise en garde à vue le mardi 2 avril, avant d’être remise en liberté sous contrôle judiciaire. Pendant sa garde à vue, elle assure avoir nié tout acte volontaire pour tuer la petite.
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