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Cette ancienne actrice des "filles d’à côté" souffrirait de tendances paranoïaques.
Hélène Le Moignic a été condamnée à deux mois de prison avec sursis pour violences conjugales sur son ex-compagnon fin 2017 et début 2018. Cette ancienne héroïne de la série télé ’Les filles d’à côté’ dans les années 90 est aujourd’hui âgée de 54 ans. Elle a été entendue jeudi par le tribunal correctionnel de Versailles, rapporte Le Parisien. Le quotidien la décrit d’ailleurs comme une femme blonde usée par la vie et psychologiquement très fragile.
Les gendarmes sont intervenus dans la soirée du 29 décembre 2017 dans les Yvelines. Ils se sont rendus au domicile de Serge, l’homme avec qui Hélène Le Moignic a vécu pendant cinq mois, rapporte la magistrate sur le récit d’Europe1. A leur grande surprise, la maison était entièrement retournée. Les carreaux de l’entrée étaient brisés avec un tournevis. Dans une crise de démence, l’ancienne actrice lui a donné un coup sur la tête, a expliqué son compagnon.
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Un médecin ayant rencontré Hélène Le Moignic a confié qu’elle souffre de tendances paranoïaques. L’ancienne actrice a en effet nié les faits en bloc, déclarant qu’elle a été la victime. Interrogée par les gendarmes, elle a expliqué qu’elle était dans une relation toxique avec cet homme. "J’ai été piégée. Je n’arrivais pas à en sortir. Et finalement, quand la réalité s’est imposée, j’ai explosé", a-t-elle expliqué. Son état ne permet pas alors de comprendre si elle est l’auteur de l’agression ou si elle est la victime. Son avocate a quant à elle, souligné que sa cliente était victime d’une "relation néfaste" qui l’a transformée en une "esclave sexuelle". Le conseil de son ex-compagnon a pour sa part demandé au tribunal qu’Hélène Le Moignic "laisse son client en paix".