Lors des manifestations contre les violences policières, ce samedi, une voiture de police a été attaquée par un groupe de personnes. Suite à cette affaire, trois personnes ont été mises en garde à vue.
Durant la marche contre les violences policières à Paris, une voiture de police a été prise à partie par les manifestants. Pour faire reculer les assaillants, un des policiers dans le véhicule est sorti avec son arme.
Le dimanche 24 septembre, le parquet de Paris a déclaré que "trois personnes ont été placées en garde à vue dans le cadre d’une enquête ouverte". Le ministère public a souligné l’ouverture d’une enquête pour cause de "violences volontaires sur personnes dépositaires de l’autorité publique". La sûreté territoriale de Paris sera en charge des investigations.
Le parquet de Paris avait révélé le placement en garde à vue de onze personnes. Il s’avère que trois d’entre eux étaient suspectés d’être impliqués dans les faits de violences sur le véhicule de police. La manifestation dans la capitale a été émaillée par des saccages de vitrines de banques. Pourtant, la mobilisation avait débuté dans le calme à 15h. Un groupe composé d’individus en noir et portant une cagoule s’est formé. Ce petit cortège a commis les actes de dégradations.
La voiture des fonctionnaires de police a été bloquée par la circulation boulevard de Clichy. Elle a été caillassée "à coups de barre de fer" a noté la préfecture. Un des occupants de l’automobile avait réagi en sortant son arme, la scène a fait le tour des réseaux sociaux.
D’après les propos de Laurent Nunez, préfet de Paris, l’intervention de la BRAV a "permis de faire cesser l’action et de mettre à l’abri" les policiers.