Dans la soirée du lundi 17 février, le ministère de l’Agriculture a confirmé la contamination de tomates, dans une exploitation du Finistère, par le virus ToBRFV. Ce dernier pourrait avoir de graves conséquences économiques pour la filière.
Le virus ToBRFV a été observé pour la première fois en Israël en 2014, puis au Mexique aux Etats-Unis, en Allemagne et en Italie en 2018, et enfin aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Grèce en 2019. L’Agence de sécurité sanitaire (Anses) avait mis en garde contre ce virus, "le tomato brown rugose fruit virus", début février. Il serait "particulièrement dangereux pour les plantes qui y sont sensibles". Pouvant survivre longtemps à l’air libre, il peut se transmettre par les semences, les plants et les fruits infectés.
Lundi soir, le ministère de l’Agriculture en France a affirmé avoir a reçu les résultats l’Agence de sécurité sanitaire sur les échantillons de tomates prélevés dans les serres d’une exploitation dans le Finistère. Elles ont été testées positives au ToBRFV. Il a été précisé que "l’exploitation concernée a été confinée dans l’attente de la destruction des végétaux et de la désinfection du site dans les plus brefs délais".
L’Anses a par ailleurs indiqué que le virus pouvait infecter et détruire jusqu’à 100 % des plantes sur un site de production. Il ne représente peut-être pas un danger pour les êtres humains, mais pourrait faire peser un risque économique pour la filière. Alors que l’enquête n’était qu’au stade de la suspicion, le ministère avait indiqué, dimanche 16 févier, que la propagation de ce virus sur le territoire national "aurait des conséquences économiques majeures pour la filière, mais également les jardiniers amateurs", rapporte TV5Monde.
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