Laurent Nuñez, secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, a annoncé vendredi 24 avril, que la police a procédé en quelques jours à "une cinquantaine d’arrestations" en lien avec les violences urbaines.
"Pas d’émeutes urbaines"
D’après Le Figaro, Laurent Nuñez a fait part, vendredi, d’une arrestation massive liée à des violences urbaines. Selon le secrétaire d’Etat auprès du ministère de l’Intérieur, une cinquantaine d’interpellations ont eu lieu dans une quinzaine de quartiers au cours des cinq dernières nuits.
Sur Europe 1, M. Nuñez a fait savoir qu’ :"En ce moment il y a (...) un certain nombre de phénomènes de violences urbaines (...) et non pas d’émeutes urbaines". Il a expliqué qu’il s’agit de phénomènes de violences urbaines qui demeurent de "basse intensité", mais "néanmoins sont très graves", a-t-il tenu à souligner. Des actes de violences, qui selon ses explications, avaient besoin d’une "réponse de fermeté". Récemment, la police a confié que certains quartiers sensibles sont sous tension en cette période de confinement en raison du coronavirus.
Par ailleurs, Laurent Nuñez au micro d’Europe 1, a évoqué les règles du confinement en assurant qu’"il n’y a(vait) jamais eu de consigne d’allègement des contrôles" du respect des restrictions. Le secrétaire d’Etat a par la suite indiqué qu’il n’y a aucun lien entre les violences urbaines et le contrôle du confinement.
Dans l’Hexagone, les forces de l’ordre ont procédé à environ 16 millions de contrôles de confinement et un peu plus de 900 000 verbalisations, indique Boursorama.com.
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