Le rappeur Timal, condamné à verser une amende de 6 000 euros pour "actes de cruauté envers un animal domestique", risquerait 120 jours d’emprisonnement en cas de non-règlement de cette somme.
Le tribunal de Meaux s’est prononcé, jeudi soir, au sujet de la maltraitance d’animaux commise par le rappeur Timal. Ce dernier est condamné à une peine de 120 jours-amendes à 50 euros, soit un total de 6 000 euros pour "actes de cruauté envers un animal domestique". En cas de non-paiement de cette somme, le chanteur de son vrai nom, Ruben Louis, encourt 120 jours d’emprisonnement. "C’est une peine adaptée à la situation puisque Timal a reconnu les faits et surtout a exprimé des regrets extrêmement sincères. La vidéo n’est pas du tout représentative de la manière dont il a toujours traité ses animaux", a déclaré Maître Elise Arfi, son avocate sur le récit de RTL.
Le ministère public a déjà proposé cette sentence, acceptée par Timal, dans le cadre d’une comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). C’est une sorte de "plaider-coupable" à la Française permettant de juger plus rapidement certains délits, mais le mis en cause doit reconnaître les faits. "Le fossé se creuse entre une opinion publique ultra sensibilisée qui n’accepte plus les atteintes faites aux animaux et des peines infligées qui sont très en deçà des peines maximales", et "absolument pas dissuasives", a réagi Maître Caroline Lanty, avocate de la Fondation 30 millions d’amis, qui a déposé la plainte contre l’artiste de 25 ans.
Après avoir posté une vidéo sur Snapchat, dans laquelle il frappe son chien, le rappeur Timal a été arrêté et placé en garde à vue, mercredi, à Champs-sur-Marne (Seine-et-Marne). L’animal a été saisi et confié à une association de protection animale.
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