La procédure judiciaire visant Stéphane Plaza, pour laquelle une peine de 18 mois avec sursis a été demandée, suscite des tensions parmi les agences qui portent son nom. Déjà affectées par un contexte économique difficile dans le secteur immobilier, elles doivent également gérer les conséquences potentielles sur leur réputation.
Des franchisés du réseau Stéphane Plaza Immobilier entreprennent des démarches pour quitter l’enseigne en raison des retombées du procès pour violences conjugales impliquant l’animateur. Selon leurs avocats, plusieurs dizaines d’entre eux ont engagé un processus de précontentieux, notamment par des mises en demeure, sans encore saisir les tribunaux. Ce réseau, fondé en 2015 et détenu majoritairement par M6, comptait 660 agences en 2022. Cependant, les accusations portées contre Stéphane Plaza entraînent une crise d’image pour les agences, déjà confrontées à une situation économique difficile. Certains franchisés évoquent une baisse de clientèle, des mandats annulés, des insultes, ou encore des refus de prêt bancaire, accentuant les tensions au sein du réseau, rapportent les médias français comme Le Nouvel Obs.
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Une franchisée, souhaitant rester anonyme, négocie son départ de l’enseigne malgré un contrat valable encore un an. En cas de rupture, elle devrait rembourser les redevances restantes, mais ses finances, affectées par la crise immobilière, ne le permettent pas. Selon elle, sa trésorerie ne tiendra que deux mois si elle reste dans le réseau. D’autres franchisés évoquent des pertes importantes, certains ayant vu disparaître plusieurs mandats de vente, représentant jusqu’à 100 000 euros de chiffre d’affaires. L’avocat Me Valentin Simonnet estime qu’une éventuelle condamnation de Stéphane Plaza pourrait remettre en cause la validité des contrats si la marque perd sa valeur initiale.
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