Une maman de trois enfants a été victime de violences conjugales. Elle a miraculeusement survécu à 59 coups de couteau de son ex-compagnon.
En mars 2018, une femme a pris la décision de quitter son conjoint pour échapper à une violence conjugale. Elle a emmené ses trois enfants avec elle. Dans le même temps, elle envoie un courrier à son bailleur à Toulon pour se désolidariser de son ex-conjoint sur le bail de l’appartement.
Mais en décembre 2018, la mère de famille est frappée d’au moins 59 coups de couteau par son ex-conjoint devant l’école de leur fils et en présence de l’enfant. Comme par miracle, elle en réchappe. À la suite de ces faits, l’homme est placé en détention provisoire. Il a finalement été condamné à 25 ans de prison en septembre 2021.
Son ex-compagnon n’a jamais résilié le bail, dont les loyers courent toujours. Actuellement, les huissiers s’en prennent à la mère de famille. Au micro de France Bleu Toulon, cette dernière décrit la violence de ces réclamations.
"Cette situation est très difficile à vivre. C’est comme si j’étais victime une seconde fois, car j’ai cette épée de Damoclès au-dessus de la tête. Je ne sais pas quand je pourrai reprendre une vie pseudo-normale. J’ai vraiment l’impression d’être seule au monde. Quand on est victime de violences, on ne devrait pas avoir autant de pression et de problématiques à gérer. Ce serait logique que je sois accompagnée jusqu’au bout !", a-t-elle expliqué.
L’avocate de la mère de famille, Me Laurie Franchitto, décrit cette menace comme de "nouvelles violences psychologiques" aggravant le syndrome de stress post-traumatique déjà très aigu chez sa cliente.
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