Le tribunal s’est prononcé sur l’affaire de violence conjugale impliquant le joueur du XV de France de rugby, Mohamed Haouas.
Mohamed Haouas a été interpellé vendredi alors qu’il était en train de violenter sa femme. Il lui a asséné un coup au visage et l’a traînée sur plusieurs dizaines de mètres. "Ah tu fumes, tu me prends pour un con", lui a-t-il reproché. Le rugbyman aurait "surpris" sa femme "en train de fumer une cigarette", durant une pause sur son lieu de travail.
Pour cette agression, le pilier international de Montpellier, qui est récidiviste, a été jugé ce mardi pour "violence sur conjoint". Sa femme, appelée à la barre, a pris sa défense. Elle a affirmé vouloir "absolument" continuer de vivre avec son "mari et partir à Clermont-Ferrand. C’est la première fois que Mohamed Haouas porte la main sur moi, il n’a jamais été violent". Pour expliquer ces violences, la mère de famille évoque "Le stress de la maison, il y avait des tensions, lié au déménagement à Clermont, l’inconnu, les enfants à gérer...".
Pour sa défense, Mohamed Haouas a avancé qu’il aurait aimé qu’elle lui dise qu’elle fume. "Si elle ment pour une cigarette, elle peut mentir pour autre chose. Je me suis fait un film, j’ai imaginé des choses, j’ai eu des doutes, des femmes mariées trompent leur mari... Mais je l’aime, j’ai eu peur...", a-t-il lancé. Il a également confié l’avoir laissée travailler pour "avoir une bonne fatigue et une vie sociale", assurant qu’il a "un bon salaire". Il s’est aussi retourné vers sa femme, en lançant "Je t’aime, tu es ma femme".
Devant le tribunal, il a admis lui avoir fait un croche-pied. "Je lui mets une petite gifle comme ça et je lui dis il faut que tu assumes et que tu dises la vérité. C’est vrai qu’elle pleurait, oui j’ai levé la main sur elle, je regrette, je ne me suis pas contrôlé je regrette ce n’est pas sa faute", a-t-il enchaîné.
A l’issus du procès, le rugbyman a écopé de un an de prison sans mandat de dépôt. Il est également condamné à verser un euro, symbolique à sa femme, pour le préjudice moral ainsi 800 euros pour les frais d’avocat.
(SOURCES : Europe1, Midi Libre, Le Point)