A la suite des violences pendant quatre soirées consécutives à Dijon, le ministère de l’Intérieur y a déployé près de 150 policiers.
Le quartier sensible des Grésilles, à Dijon, a été le théâtre de violents troubles durant quatre soirées consécutives. En effet, deux communautés tchétchène et maghrébine se sont affrontées. Face à cette situation, le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, s’est rendu, mardi 16 juin, à Dijon (Côte-d’Or), rapporte France Info. "J’ai décidé de renforcer le dispositif que nous avons mis en place sur le terrain", a-t-il annoncé.
Ainsi, pour assurer la sécurité sur les lieux ce soir, deux unités de forces mobiles seront présentes sur le terrain. Près de 150 fonctionnaires ou militaires de la gendarmerie seront sur le terrain avec les effectifs locaux. "Notre réponse sera extrêmement ferme", a lancé Laurent Nuñez.
Il s’est également dit "très fier des actions des forces de l’ordre" depuis le début des violences. Le secrétaire d’Etat n’a pas manqué de défendre ses troupes, qui ont jusqu’ici procédé à peu d’interpellations. Selon lui, il n’a pas de doute que les enquêtes donneront lieu à d’autres arrestations, à des poursuites et à des "peines sévères".
Le soir du lundi 15 juin, les forces de l’ordre se sont intervenues vers 20h30. Après une heure et demie, le calme est revenu dans le quartier. Quelques carcasses calcinées de poubelles et de véhicules ont été aperçues. Selon la préfecture, quatre personnes ont été interpellées.
Par ailleurs, un automobiliste et des journalistes de France 3 ont été agressés. "Ces derniers ont été pris à partie et leur véhicule a été caillassé" ; a détaillé le procureur. Quant au conducteur, il a été "agressé et sa voiture projetée contre un barricade enflammée". Sur Twitter, le directeur de France 3 Bourgogne-Franche-Comté a annoncé avoir porté plainte au nom de France Télévisions.
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