La BRI et le RAID ont procédé à l’interpellation de cinq membres de la communauté tchétchène, qui ont été placés en garde à vue, jeudi 18 juin.
Après trois jours et quatre nuits d’affrontements entre membres de deux communautés (tchétchène et maghrébine) de vendredi à lundi soir à Dijon, Emmanuel Macron a demandé l’expulsion des étrangers impliqués dans ces violences. Il s’agissait d’une série d’expéditions punitives de Tchétchènes qui voulaient venger l’agression de l’un des leurs.
Dans un communiqué, le procureur de la République Eric Mathais a indiqué que : "Cinq gardes à vue ont débuté, jeudi matin", rapporte La Croix.
Ces gardes à vue sont destinées à vérifier les premiers éléments de l’enquête, a précisé le haut fonctionnaire.
Il s’agit d’une enquête qui a été ouverte pour tentative de meurtre en bande organisée, association de malfaiteurs et participation à un groupement armé.
Selon Le Figaro, le RAID et la BRI ont procédé aux interpellations notamment à Dijon et Besançon.
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