12 pompiers étaient présentés devant le juge hier dans le cadre de l’affaire de viol et de violences au sein de la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris. Ils ont été mis en examen et l’un d’entre eux a été placé en détention provisoire, selon une source judiciaire.
Douze pompiers ont été déférés devant le juge hier. Ils sont accusés de viol et de violences par deux engagés. Le Parquet de Paris avait requis le placement en détention pour trois d’entre eux. Les faits se sont déroulés le 6 mai dernier dans un bus qui ramenait l’équipe spéciale de 33 gymnastes de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris d’une compétition à Colmar. (cf. Linfo.re : Viol présumé : 12 pompiers devant le juge).
Une information judiciaire a été ouverte pour viol en réunion, violences volontaires aggravées et non empêchement d’un crime ou d’un délit. A l’issue de leur audience devant le juge, quatre pompiers en particulier ont été mis en examen pour viol en réunion.
Neuf des onze pompiers ont été mis en examen pour violences volontaires aggravées. L’entraîneur et le capitaine de l’équipe ont été mis en examen pour non empêchement de crime ou de délit.
Les onze pompiers ont retrouvé la liberté et remis aux autorités militaires. En parallèle une autre enquête interne est actuellement en cours conduite par la hiérarchie de la Brigade des sapeurs-pompiers de Paris. Il n’existe pas de contrôle judiciaire pour les militaires.
Cette affaire a éclaté au grand jour quand une jeune recrue a déposé plainte pour viol. Il accuse un de ses collègues de l’avoir violé avec une bouteille devant les autres pompiers qui se trouvaient dans le bus. Il s’agirait d’un bizutage qui aurait mal tourné. Un autre pompier a également porté plainte pour des coups qu’il aurait reçus dans le bus. L’avocat des plaignants appelle d’éventuelles autres victimes à "briser la loi du silence".
Sources : France Info, Le Figaro.