Elle avait fait l’objet de toutes les attentions après une plainte pour viol près d’une discothèque dans le Lot, mais tout cela n’était que mensonge.
Il y a deux semaines, une jeune femme affirmait avoir été violée, dans la nuit du samedi 19 au dimanche 20 mars, aux abords de la discothèque "4.6 Club" de Figeac, dans le Lot. Après avoir été contacté par la supposée victime, les forces de l’ordre ont immédiatement évacué et fermé l’établissement pour les besoins de l’enquête.
D’après les premières investigations menées par les enquêteurs, le viol de la jeune femme n’a jamais eu lieu. Comme l’a indiqué le procureur de la République de Cahors, Alexandre Rossi, dans un communiqué, elle a admis avoir tout inventé après avoir été placée en garde à vue lundi, à la gendarmerie de Figeac.
Toujours selon la même source, celle qui est passée de statut de victime à celui de suspecte, a été déférée au parquet pour "dénonciation mensongère", ce mardi 5 avril. Le magistrat a souligné qu’ "au-delà d’être punis par la loi, ces faits engendrent des vérifications inutiles par les services d’enquête, au détriment de procédures existantes et peuvent créer, dans une zone précise, une fausse ambiance d’insécurité."