Le Conseil d’État a validé, ce mercredi 24 avril, la décision médicale d’interrompre les traitements de Vincent Lambert, tétraplégique en état végétatif depuis dix ans mais ces parents ont réfuté cette décision.
A la suite d’un grave accident en septembre 2008, Vincent Lambert a eu un très grave traumatisme crânien qui lui a rendu tétraplégique en état végétatif depuis dix ans. Et la question de l’arrêt des soins a été devenue une grande bataille entre son épouse qui est sa tutrice légale et ses parents, a rapporté 20 Minutes.
De manière collégiale, le CHU de Reims a pris une décision d’arrêter les soins le 9 avril 2018 mais elle a été contestée par les parents du patient. Fin janvier, le tribunal administratif de Châlons-en-Champagne avait validé cette procédure d’arrêt des soins car leur maintien est une "obstination déraisonnable", a-t-il qualifié.
Mercredi 24 avril, le Conseil d’Etat, la plus haute juridiction administrative française, a également validé l’arrêt des soins de Vincent Lambert dont le cas est au cœur du débat concernant la fin de vie en France.
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Sans attendre, les parents ont une fois de plus réfuté cette décision du Conseil d’Etat, seulement quelques minutes après sa publication.
Ils ont annoncé déposer un recours devant la Cour européenne des droits de l’homme ou CEDH.
"La décision du Conseil d’État n’est donc pas définitive et la décision de provoquer la mort de Vincent Lambert ne peut pas être exécutée", ont confirmé Me Jean Paillot et Me Jérôme Triomphe. Dans ce sens, les parents ont aussi saisi le Comité international de protection des droits des personnes handicapées (CIDPH) de l’ONU sur "des fondements juridiques différents".
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