Christophe Ena/AP/SIPA
Dans la nuit du 27 au 28 février, la résidence secondaire du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, située sur l’île d’Yeu, a été taguée. Une plainte a été déposée et une enquête est en cours.
Des tags ont été inscrits sur les murs de la résidence secondaire de Bruno Retailleau sur l’île d’Yeu en Vendée, dans la nuit du 27 au 28 février. L’information a été confirmée par la procureure de la République des Sables d’Olonne, Gwenaëlle Coto. Le ministre de l’Intérieur a porté plainte et le parquet a ouvert une enquête pour identifier les responsables de cet acte. D’après Ouest-France, les inscriptions semblent liées à sa politique. Elles ont été effacées dans l’après-midi.
En poste depuis septembre 2024, Bruno Retailleau est régulièrement au cœur de polémiques. Sa politique en matière de sécurité et d’immigration divise fortement l’opinion. Maintenu à son poste après la chute du gouvernement Barnier, il s’est récemment lancé dans la course à la présidence des Républicains. Cet acte de vandalisme a eu lieu dans un contexte politique tendu, où ses décisions suscitent de nombreuses réactions.
Les actes de vandalisme visant des responsables politiques se multiplient en France. En décembre 2024, la résidence secondaire de Jean-Luc Mélenchon avait également été dégradée, entraînant l’ouverture d’une enquête. Ces faits, souvent motivés par des divergences politiques, soulèvent des inquiétudes quant au climat politique et aux tensions croissantes entre élus et citoyens.
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