Plusieurs commerces du 20e arrondissement de Paris ont été vandalisés. Un acte condamné par le gouvernement qui a annoncé tout faire pour retrouver et condamner les coupables.
Dans la nuit du lundi 31 août à mardi 1er septembre, de nombreux commerces, situés au 20e arrondissement de Paris ont été vandalisés. Comme le rapporte Le Figaro, des boucheries, des fromageries et une poissonnerie ont vu leur devanture dégradée par des graffitis : "je suis mort en silence" ou "où est ma maman". Un acte de vandalisme que le gouvernement a fortement condamné.
Mercredi 2 septembre, le ministre délégué chargé des PME, Alain Griset, a annoncé que le gouvernement fera tout ce qu’il peut pour arrêter les auteurs de graffitis antispécistes sur des commerces parisiens. "Et si possible (pour) les faire condamner lourdement", a-t-il précisé.
Par ailleurs, pour témoigner le soutien du gouvernement, le ministre a rendu visite à quatre commerçants dans l’après-midi du mercredi. "Il faut absolument passer un signal. Nous n’allons pas laisser faire des choses comme celles-là", a-t-il assuré. Selon ses dires, les moyens nécessaires seront mis en place pour retrouver les coupables en estimant même qu’il fallait faire des exemples.
Alain Griset a en outre renchéri que ces actes de vandalisme constituent "une injustice totale", puisqu’ils touchent des professionnels qui ont des valeurs dans leur fabrication, dans leur production et dans leurs achats. Joël Fourny, le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat de France (CMA France) a, de son côté, affirmé que chacun a le droit de ne plus consommer de viande, mais il faut aussi respecter ceux qui souhaitent avoir ces produits.
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