Illustration - ALLILI MOURAD/SIPA
Dans la prison de Valence, un détenu a installé une piscine gonflable dans sa cellule avant de se filmer et de diffuser la vidéo sur les réseaux sociaux. Ces faits inquiètent les agents pénitentiaires.
Les agents dans la prison de Valence (Drôme) ont surpris l’un des détenus en train de se filmer dans sa cellule dans une piscine gonflable la semaine dernière, relate TF1. "Entre chaleur, agressions et piscine, il ne manque plus que la crème solaire !", s’est indigné le syndicat FO pénitentiaire. Selon ce dernier, le prisonnier a été pris la main dans le sac alors qu’il avait diffusé sur les réseaux sociaux les images le montrant "tranquillement au frais, les pieds dans l’eau, au nez et à la barbe de l’administration".
Ces faits inquiètent les agents pénitentiaires. "Comment une piscine arrive en cellule ? A quand la découverte d’arme ou autre ?" ? a demandé le syndicat dans son communiqué. Une enquête a été ouverte pour déterminer si l’accessoire a été livré par un drone ou si une personne l’a amené au détenu au cours d’un parloir. La piscine a été immédiatement saisie et le détenu devrait faire l’objet d’une commission de discipline.
La prison de Valence ne possède pas de brouilleurs de drones. La direction interrégionale des services pénitentiaires, contactée par France 3, a rappelé que cinq centres sont dotés de brouilleurs de drones : les prisons d’Aiton (en Savoie), de Bourg-en-Bresse, de Grenoble, de Moulins et de Villefranche. Depuis le début de l’année, 600 tentatives de survol ont été enregistrées sur l’ensemble des prisons françaises, selon le ministère de la Justice.
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