L’homme de 56 ans, soupçonné d’avoir frappé sa compagne samedi à Sucy-en-Brie dans le Val-de-Marne, serait déjà connu pour des faits de violence conjugale.
Les enquêteurs ne croient pas à sa version des faits. Un homme âgé de 56 ans a été placé en garde à vue au commissariat de Boissy-Saint-Léger en Val-de-Marne samedi après-midi après la mort de sa compagne. Il s’y trouvait encore lundi. Dans la matinée, le quinquagénaire a lui-même alerté les secours, car sa femme âgée de 53 ans ne respirait plus. « Une chute dans les escaliers », avait-il déclaré. Le rapport de l’autopsie reçu par les forces de l’ordre est toutefois accablant et contradictoire avec cette explication du compagnon de la victime. Dans le voisinage, personne ne semble avoir remarqué ce cas de violence conjugale survenu rue du Pont de Chennevières, un quartier résidentiel paisible.
L’objectif de l’enquête consistait au départ à déterminer les causes du décès avant d’être requalifié. Selon une source judiciaire, le parquet de Créteil l’a axée sur des « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Durant l’autopsie pratiquée à l’institut médico-légal de Paris, les médecins légistes auraient relevé des lésions de défense sur les bras de la femme, rapporte une source proche du dossier sur les propos repris par Le Parisien. Le visage de la victime présentait également des ecchymoses et des bosses ont été aperçues à l’arrière de son crâne. Le présumé meurtrier, soupçonné d’avoir frappé sa compagne, aurait déjà commis des faits de violence conjugale dans le passé.
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