Le mis en cause, âgé de 41 ans, en conflit avec la mère de ses filles, a admis avoir tué leurs trois enfants. Formellement inculpé d’"assassinats", le quadragénaire a été placé en détention provisoire.
À la fin de sa période de garde à vue, l’homme de 41 ans, avouant avoir commis l’acte tragique envers ses trois filles à Alfortville, Val-de-Marne, a été formellement inculpé d’"assassinats". Le juge d’instruction a retenu la préméditation, basée sur les déclarations du suspect et les indices découverts par les enquêteurs. En réponse aux réquisitions du parquet de Créteil, Younes E. a été placé en détention provisoire, marquant une nouvelle étape dans cette affaire déchirante, rapporte Le Figaro ce mercredi 29 novembre.
Au cours de ses interrogatoires, le quadragénaire a révélé qu’il avait pris la décision de mettre fin à la vie de ses filles âgées de 4, 10 et 11 ans, dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 novembre en raison d’un conflit avec son ex concernant la garde des enfants. Selon ses déclarations, la crainte de ne plus pouvoir les revoir l’aurait motivé à les tuer !
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Samedi après-midi, l’homme a pris ses trois filles chez leur mère à Marolles-en-Brie, passant du temps avec elles, mais une soirée assombrie par des échanges conflictuels par e-mail avec son ex. Le père a avoué avoir décidé de mettre fin à leurs vies. Le drame s’est déroulé dans son appartement d’Alfortville, où les corps de deux filles ont été retrouvés sous une couverture et une troisième gisant sur le canapé. Les autopsies ont révélé des plaies compatibles avec un couteau et des signes de suffocation. Le père a utilisé des somnifères, attendant qu’elles dorment pour les tuer. Après le crime, il a envisagé de se suicider, mais s’est finalement rendu à la police à Dieppe pour avouer les infanticides.
À 41 ans, il avait des antécédents judiciaires, avec une enquête classée sans suite pour viol conjugal en 2021 et une condamnation en avril 2021 pour violences conjugales, suivie d’une période de sursis probatoire. Il n’était plus sous-main de justice depuis août 2023. Une mesure d’interdiction de contact avait été levée en septembre 2022, à la demande des parents. La mère a signalé de nouvelles violences en août 2022, non portées à la connaissance des autorités.
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