Après les tags sur les portraits de Simone Veil, la dégradation de deux arbres plantés en mémoire d’Ilan Halimi, la plaque qui a été installée devant l’entrée d’une école de Maisons-Alfort (Val-de-Marne) a également été retrouvée brisée ce jeudi matin.
Une plaque, en mémoire d’enfants juifs déportés pendant la Seconde Guerre mondiale, a été installée dans l’enceinte de l’école de Maisons-Alfort, en Val-de-Marne. Ce jeudi matin, elle a été découverte au sol, brisée en mille morceaux, selon une source concordante.
Le maire de la ville, Olivier Capitanio, a émis deux hypothèses. Selon lui, soit la plaque était tombée toute seule, soit il s’agirait d’un acte antisémite. Dans les deux cas, le maire Les Républicains (LR) a contacté la police et porté plainte.
La mairie a fait savoir que quatre autres plaques sont installées devant d’autres écoles de la ville. Elles rendent toutes hommage aux enfants juifs déportés et qui avaient été scolarisés dans ces établissements.
Récemment, de nombreux tags anti-juifs ont été découverts à Paris, dont une croix gammée sur les portraits de la rescapée de la Shoah, Simone Veil, l’inscription "Juden" sur la vitrine d’un restaurant ou encore la dégradation de deux arbres plantés en mémoire d’Ilan Halimi, un jeune juif assassiné en 2006, en Essonne.
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