Cette affaire qui s’est déroulée en 2021 dans le quartier des Flanades, à Sarcelles dans le Val d’Oise est sur le point d’être renvoyée devant une cour d’assises des mineurs.
L’adolescente de 11 ans a vécu un calvaire en juillet 2021 dans les imposantes tours du quartier des Flanades, à Sarcelles dans le Val d’Oise. Amina a décidé de dénoncer les faits qu’elle qualifie de viol en réunion. Son cauchemar aurait duré tout un après-midi pendant lequel cinq adolescents de 14 et 15 ans lui auraient imposé des fellations à tour de rôle. Les garçons qui ont été mis en examen pour viol en réunion nient en bloc avoir contraint la jeune fille à ces actes sexuels. Cette affaire, sur fond d’errance et de violences intra-familiales, est sur le point d’être renvoyée devant une cour d’assises des mineurs, rapporte BFMTV confirmant une information révélée par le magazine Marianne.
Le viol en réunion a été commis au 12e étage d’une tour du quartier, où les jeunes ont l’habitude de manger et fumer la chicha. Amina qui s’est rendue aux Flanades pour voir une amie a été accostée par un garçon qu’elle ne connaissait pas et un autre qu’elle a surnommé "mono sourcil" à cause de son abondante pilosité. D’autres adolescents sont ensuite arrivés et le groupe "la pousse dans le dos pour l’obliger à le suivre". Les garçons ont ensuite obligé l’adolescente à s’asseoir sur une chaise. Ils "baissent leur pantalon chacun leur tour pendant que les autres surveillent" les alentours, et la contraignent à pratiquer des fellations, a raconté la jeune fille lors de son interrogatoire devant la brigade de protection de la famille de la sûreté départementale du Val-d’Oise.
Une habitante du quartier a prévenu les policiers du commissariat de Sarcelles dès le lendemain. Amina, souillée, la bouche et le nez en sang après les faits, a été présentée par l’association chargée de son suivi éducatif comme "vulnérable" et ayant "du mal à percevoir les mises en danger". "Elle a grandi dans un climat de violences et a subi des agressions sexuelles de la part de son grand-père", est-il précisé à la brigade de protection de la famille.
Plus de détails sur BFMTV