Le mercredi 15 décembre, le tribunal de proximité a accordé le droit au bailleur social ‘Toit et joie’ d’expulser une famille qui occupe un de ses habitats à Gonesse, dans le Val-d’Oise.
Au mois de septembre dernier, ‘Toit et joie’ avait réclamé à la justice l’autorisation d’annuler les baux de trois foyers. Le bailleur avait justifié sa requête par des troubles du voisinage, et des dégradations faites par les enfants des familles concernées, selon Le Parisien, cité par 20 Minutes.
Ces jeunes auraient vandalisé des voitures, des murs, des caméras et des parties communes. Ils se seraient également livrés à des occupations irrégulières, générant des nuisances diverses. Depuis 2016, ‘Toit et joie’ avait adressé plusieurs courriers aux locataires concernés pour demander un rendez-vous… En vain.
Avec la trêve hivernale en Métropole, une éventuelle expulsion n’est pas possible avant le 31 mars 2022. Cela dit, l’organisme a indiqué ne pas souhaiter mettre dehors la famille en question. "L’objectif de cette démarche, c’est que les désordres cessent. La balle est dans le camp des expulsables", a fait savoir Patrick Redon, avocat de ‘Toit et joie’.
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