Mikael Doré, secrétaire générale de la Préfecture de Saint-Martin (Antilles), a parlé d’un accident exceptionnel, rarissime et malheureux qu’ils n’ont jamais connu là-bas.
Une touriste française d’une trentaine d’années est décédée des suites d’une attaque de requin. Le corps sans vie de la jeune femme a été retrouvé sans vie sur une plage de Saint-Martin dans les Antilles jeudi 10 décembre. Elle a souffert d’une perte importante de sang après qu’une de ses jambes a été arrachée lors de l’attaque du squale. A leur arrivée sur la Baie Orientale de l’Île où elle se trouvait, les secours n’ont pu que constater son décès, rapporte RTL.
Les autorités locales ont aussitôt réagi après cette attaque meurtrière de requin. "C’est un accident exceptionnel, rarissime et malheureux que l’on n’a jamais connu ici", a déclaré Mikael Doré secrétaire générale de la Préfecture de Saint-Martin sur le récit du journal Le Figaro. Il a ajouté qu’il s’agit probablement d’un requin-tigre de taille significative, de 3 à 4 mètres. Par ailleurs, l’interdiction de baignade et d’activités nautiques durant 48 heures a été prolongée jusqu’au 16 décembre. Cette mesure concerne également les plages des îlets Pinel, Tintamarre et Caye Verte, précise Guadeloupe La 1ère.
Une enquête a été ouverte afin de déterminer les circonstances du drame qui restent encore dans l’ombre. D’après Nicolas Maslach, Directeur-Conservateur de la Réserve Naturelle de Saint-Martin, l’eau était et est encore très trouble. Après cette attaque de requin, la Préfecture demande à la population d’être plus attentive et d’éviter de se baigner la nuit ou très tôt le matin.
Voir notre dossier sur l’attaque de requin