Plusieurs mairies de France ont fermé leurs portes ce jeudi après de nouvelles alertes à la bombe. Celles-ci font suite aux fausses alertes enregistrées depuis le début de la semaine.
L’épidémie de fausses alertes à la bombe persiste avec plusieurs municipalités françaises annonçant la fermeture temporaire de leurs mairies en raison de nouvelles menaces. Cette semaine, Grenoble a évacué son Hôtel de Ville pour la troisième fois, suite à un nouveau message d’alerte à la bombe en cours de vérification. La municipalité de Calais a également été évacuée en raison d’un message menaçant, tandis que Rouen a dû fermer son hôtel de ville jeudi matin après des alertes les jours précédents. Avant les villes de Saint-Jean-de-Monts (Vendée) ce jeudi, celles de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) ou encore Bastia (Haute-Corse) en ont également fait les frais plus tôt cette semaine.
Ces évacuations font suite à une série d’alertes à la bombe depuis la rentrée, touchant divers établissements tels que des écoles et des lycées, ainsi que des monuments tels que le château de Versailles. Jusqu’à présent, les interventions des démineurs et des forces de l’ordre n’ont révélé aucune menace réelle. Le lancement de ces fausses alertes a conduit à l’arrestation de plusieurs personnes ces dernières. Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a prévenu en octobre que les auteurs de ces fausses alertes, qualifiés de "petits guignols", seront identifiés et punis. Selon le Code pénal, ils encourent jusqu’à deux ans d’emprisonnement et une amende pouvant atteindre 30 000 euros. L’enquête sur ces incidents se poursuit dans le but de mettre un terme à cette série de fausses alertes.